Contrairement à la mutuelle d’entreprise, la mutuelle professionnelle s’adresse particulièrement aux personnes exerçant des professions libérales, aux artisans et aux commerçants. Ce type de « mutuelles santé » offre de nombreux avantages aux adhérents, tant sur le plan médical que fiscal. Avant de souscrire à une mutuelle profession libérale, certains critères devront être pris en compte. Les pistes.

A qui s’adresse une mutuelle profession libérale ?

La profession libérale regroupe toutes les activités indépendantes se rapportant au domaine artisanal, commercial et intellectuel. Il peut aussi s’agir de métiers de santé à l’image des médecins, dentistes ou sages-femmes, de travaux techniques et de cadre de vie comme les consultants, les ingénieurs, les architectes… ou encore des métiers de droit tels que les experts-comptables ou les avocats. En effet, la mutuelle profession libérale s’adresse à tous ces spécialistes pour leur permettre de bénéficier d’une couverture santé suffisante.

Pourquoi opter pour une mutuelle professionnelle ?

Tout professionnel inscrit au régime des professions libérales fait partie des TNS ou travailleurs non-salariés. A ce titre, il peut prétendre à une mutuelle santé pour indépendant qui correspond à son activité. En effet, selon cette dernière et ses préférences personnelles (niveaux de remboursement, nombre de bénéficiaires, etc.), chaque professionnel libéral peut bénéficier de forfaits pour TNS qui garantissent un niveau de protection optimal à des tarifs avantageux. Entre autres, une mutuelle libérale permet aux adhérents de bénéficier des frais de soins non remboursés par le régime obligatoire de la Sécu : le RSI ou régime social des indépendants.

Quels sont les atouts d’une mutuelle professionnelle ?

Une mutuelle professionnelle offre de nombreux avantages à la fois sur plan médical et financier. Elle comprend toutes les garanties de base d’une mutuelle classique, mais peut également offrir des garanties de prévoyance telles que le remboursement des frais de santé, le versement d’indemnité journalière en cas de suspension de revenus, le versement d’une rente ou d’un capital en cas d’invalidité de travail ou de décès. Par ailleurs, la loi Madelin du 11 février 1994 permet aux indépendants de déduire leur cotisation de leurs revenus imposables, à condition qu’ils soient soumis aux BNC ou bénéfices non commerciaux ou aux BIC ou bénéfices industriels et commerciaux. La déduction est plafonnée à 3,75 % du bénéfice imposable.

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